Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Maillet et le ciseau
24 mai 2017

Baptême en avion militaire

Aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours été fasciné par les avions de chasse. Quand j'étais gosse, mes voisins de mon âge collectionnaient les voitures. Ils en avaient des barils entiers. Moi, il n'y avait que les avions de combat. Je n'en avais que trois, mais je ne les aurais pas échangés contre dix barils de petites voitures. Je ne sortais jamais sans eux. Et quand mes camarades m'invitaient à jouer avec leurs petites voitures, je me lassais au bout de cinq minutes avant de m'en aller retrouver mes chers avions. J'étais déjà très diplomate, à l'époque. :') Je ne joue plus les Rain Man, mais cette affection-là a traversé les années. C'est mon fiston qui joue aujourd'hui avec mes chers avions. Il était donc inéluctable qu'un jour, je grimpe à bord d'un véritable avion de chasse pour découvrir ce que l'on éprouve à l'intérieur. Ce que j'ai fait le week-end dernier, lors d'un vol en avion de chasse. Ca faisait si longtemps que j'imaginais ce moment, j'étais presque convaincu que le vol serait une cruelle déception, que j'allais sortir de l'appareil en me disant : « tout ça pour ça ? ». Mais je n'ai pas été déçu. Quand nous sommes revenus à l'aéroport, je ne pensais à rien : un sourire idiot éclairait mon visage, et il a mis un temps fou à disparaître. Et rien que d'y penser, ce sourire revient sur mon visage alors que je vous écris. Même si j'ai rêvé de ce vol pendant des années, c'était encore mieux que tout ce que j'avais pu imaginer. Le facteur de charge était à la fois terrifiant et ensorcelant. Il y a des moments où j'ai eu l'impression de mourir et de naître. En même temps. Je comprends aujourd'hui pourquoi il y a si peu de récits de vols en avion de chasse sur le web. Avec le recul, il n'y a pas de mots pour décrire une telle expérience. Ce qu'on ressent quand on enfile son uniforme de vol. Lorsqu'on se retrouve face à la piste, paré au décollage. Et lorsque, dès la première vrille, on sent soudain son poids multiplié par 5. Il n'y a pas de mots pour raconter ça. Mais il fallait tout de même que je le signale. Je crois que je vais me souvenir très longtemps de ce vol à bord d'un avion de combat ! En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de ce vol en L-39. - http://www.vol-l39.com

l39-3

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité